Children of Bodom, concert du 12/06/16 au Download Fest (Paris)
Le logo du Download Festival Paris |
Children of Bodom, c'est un monstre sacré du Heavy/Speed/Death/Black Metal finlandais. Difficile de dire dans quel domaine ce groupe évolue, tellement il y a de tout. Déjà 23 ans d'existence pour cette formation ô combien connue et reconnue dans le milieu aujourd'hui, tout d'abord nommée Inearthed, et composée de véritables prodiges de la technique. Rappelons qu'Alexi Laiho, guitariste principal et chanteur du groupe, n'avait que 14 ans lors de la création d'Inearthed.
Donc, à quoi doit-on s'attendre lorsqu'on assiste à un concert de Children of Bodom? C'est très simple : vous prenez les albums, vous y ajoutez la présence d'un public, et vous y êtes. Attention, en direct live hein, surtout pas de playback! Il faut dire que le playback n'est pas vraiment monnaie courant durant les concerts de Metal, les musiciens préfèrent largement jouer en direct. Children of Bodom en live, donc, c'est l'expérience d'entendre exactement ce que l'on perçoit de ses albums, mais en vrai. Une performance exceptionnelle à voir au moins une fois dans sa vie (j'en ai eu l'occasion, au détour du Unholy Alliance Tour 2006, festival organisé par le groupe Slayer).
Daniel Freyberg, nouveau guitariste du groupe |
Outre cela, c'est ce jour l'occasion de découvrir le nouveau guitariste de Children of Bodom, à savoir Daniel Freyberg, dernier guitariste de... Norther! Pour ceux qui ne connaîtraient pas Norther, il s'agissait d'un groupe très similaire musicalement à Children of Bodom, qui a splitté en 2012 après 6 albums qui valent le détour. Pour l'anecdote, le 1er chanteur et créateur de cette formation était Petri Lindroos (Ensiferum). Le bassiste, Jukka Koskinen, évolue au sein de Wintersun depuis 2005. Quant au batteur, Heikki Saari, on le retrouve chez Finntroll depuis 2 ans. Le monde est petit, n'est-ce pas? Mais bref, revenons à nos moutons, et surtout au set que Children of Bodom nous livre aujourd'hui pour la 1ère édition du Download Festival Paris.
Et c'est parti ! Le groupe était attendu de pied ferme avant son entrée sur scène, et a été accueilli comme il se devait dès qu'il s'est montré. Ce n'est en effet pas tous les jours que la France a l'honneur d'avoir la troupe d'Alexi Laiho sur scène. Par contre, on constatera malheureusement un son qui pèche sérieusement du côté des guitares, laissant beaucoup plus audible le son de la basse et de la batterie et ce, dès le premier morceau. C'est bien dommage, mais on fera avec. Le second titre, "Silent Night, Bodom Night", peut être comparé à une véritable boucherie, tant il est accéléré par rapport à la version album. Et malgré cette accélération dingue, et le son qui n'est pas au top, la netteté des différents riffs et solos est impressionnante. Je ne pense pas trop m'avancer en disant que ce groupe rassemble vraisemblablement des musiciens parmi les plus grands qui soient en ce monde. Même le nouveau guitariste semble très à l'aise. Bon, il faut dire aussi que ses antécédents chez Norther ne laissaient planer aucun doute quant à ses capacités techniques.
Le public, bien que très motivé et présent, semble beaucoup plus apprécier les titres les plus récents du groupe plutôt que les anciens. Pour ma part, ce serait plutôt le contraire, j'avoue avoir quelque peu lâché l'affaire à la sortie de "Are You Dead Yet" (2005), et déjà l'EP "Trashed, Lost and Strungout" (2004) m'avait laissé un assez mauvais souvenir, Children of Bodom devenant moins technique et davantage dans la puissance pure. En tout cas, comme je disais plus haut, voir Children of Bodom en concert, c'est comme écouter ses albums avec des images en quelque sorte, tant ce que l'on entend ressemble comme deux gouttes d'eau aux versions studios. Les musiciens ne prennent en effet pas le risque de modifier leurs compositions, y compris les plus vieilles, celles-ci étant d'une technicité très poussée à la base.
Mais plutôt que de chercher à scruter les moindres mouvements de mains des musiciens qui, disons-le, sont très compliqués à suivre, le public préfère s'en donner à coeur joie, ce qui a pour effet de donner un beau bordel, et pas seulement dans les premiers rangs. Le temps grisâtre et limite pluvieux du moment n'aura donc pas raison de la bonne humeur ambiante. D'autant que le groupe propose principalement des titres parmi les plus récents à partir du milieu de son set. Et finalement, le public est tellement chauffé par cette avalanche de morceaux récents, que lors du retour aux plus anciens, il garde sa pêche. Au final, cette petite heure de concert de Children of Bodom sera passé très très vite, trop vite même. J'aurai juste la déception de ne pas avoir eu le morceau qui m'a fait connaître cet excellent groupe, à savoir "Needled 24/7". Et trop de basse, vraiment trop. Mais en ce qui concerne ce dernier détail, on ne peut l'imputer au groupe, qui aura donné son meilleur, comme toujours.
Les membres de Children of Bodom |
Le public, bien que très motivé et présent, semble beaucoup plus apprécier les titres les plus récents du groupe plutôt que les anciens. Pour ma part, ce serait plutôt le contraire, j'avoue avoir quelque peu lâché l'affaire à la sortie de "Are You Dead Yet" (2005), et déjà l'EP "Trashed, Lost and Strungout" (2004) m'avait laissé un assez mauvais souvenir, Children of Bodom devenant moins technique et davantage dans la puissance pure. En tout cas, comme je disais plus haut, voir Children of Bodom en concert, c'est comme écouter ses albums avec des images en quelque sorte, tant ce que l'on entend ressemble comme deux gouttes d'eau aux versions studios. Les musiciens ne prennent en effet pas le risque de modifier leurs compositions, y compris les plus vieilles, celles-ci étant d'une technicité très poussée à la base.
Mais plutôt que de chercher à scruter les moindres mouvements de mains des musiciens qui, disons-le, sont très compliqués à suivre, le public préfère s'en donner à coeur joie, ce qui a pour effet de donner un beau bordel, et pas seulement dans les premiers rangs. Le temps grisâtre et limite pluvieux du moment n'aura donc pas raison de la bonne humeur ambiante. D'autant que le groupe propose principalement des titres parmi les plus récents à partir du milieu de son set. Et finalement, le public est tellement chauffé par cette avalanche de morceaux récents, que lors du retour aux plus anciens, il garde sa pêche. Au final, cette petite heure de concert de Children of Bodom sera passé très très vite, trop vite même. J'aurai juste la déception de ne pas avoir eu le morceau qui m'a fait connaître cet excellent groupe, à savoir "Needled 24/7". Et trop de basse, vraiment trop. Mais en ce qui concerne ce dernier détail, on ne peut l'imputer au groupe, qui aura donné son meilleur, comme toujours.
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